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 Ski & raclette (Jotto <3)

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Otto Winspire
Otto Winspire



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MessageSujet: Ski & raclette (Jotto <3)    Ski & raclette (Jotto <3)  Icon_minitimeDim 12 Avr - 15:37

« Attention Otto, tiens-toi prêt, il est bientôt l’heure ! » Des éclats de rire moqueurs emplissent l’espace alors que je me saisis d’un coussin du canapé et que je l’envoie avec force de l’autre côté de la pièce à vivre, essayant de viser Maddy. « Est-ce que tu vas finir par la fermer ?! » je demande, à moitié désespéré, l’observant rire encore, alors qu’elle se penche pour ramasser l’oreiller que je viens de jeter. Elle s’approche, contourne le canapé pour arriver derrière moi, assis devant l’écran de la télé. M’écrasant l’objet sur le visage, elle me saisit ensuite par les épaules pour me secouer. « Ca va, je rigooole ! » dit-elle, le rire dans la voix. Puis, sans rien qu’on lui demande, c’est Luke qui en rajoute une petite couche : « En même temps, ça fait deux heures que t’arrêtes pas de regarder l’heure… ». Le constat est dressé et je ne trouve rien à rétorquer.

Oui c’est bien possible que je sois super impatient de voir Jordan débarquer à Aspen. Ca fait trois jours qu’on s’est installé ici avec la bande de copains, dans le chalet qu’on a loué pour passer une grosse semaine de vacances à la neige. Il faisait grand beau temps ce matin, on a passé la matinée sur les pistes, au park, et à la recherche d’un peu de poudreuse. Puis, on est rentré en début d’après-midi, lorsque le ciel a commencé à se charger de nuages : ils ont annoncé de nouvelles chutes de neige pour notre plus grand plaisir. Et depuis, le temps est long, les heures ne s’écoulent pas et j’attends, j’attends… Pour qu’enfin je puisse prendre la route, faire les quinze minutes de trajet qui mènent jusqu’au petit aéroport près de la station. Des contretemps ont fait qu’avant ces vacances, je devais voir Joe, et finalement, ça ne s’est pas produit : son travail l’a emmenée loin de Los Angeles, pendant presque deux semaines. C’est seulement maintenant qu’elle se retrouve libre pour quelques jours à passer ici, à la neige. Et au besoin… Je l’enfermerai dans le chalet jusqu’à la fin des vacances. Personne ne saura où la trouver ! Mais d’ici là, je dois supporter les vannes de mes potes, et je pense que lorsque Jordan sera arrivée, ça n’ira pas mieux pour moi : pire, ce sera probablement l’affiche de leur part. A moins qu’ils se montrent relativement intelligents et m’épargnent cela. D’autant plus après leur avoir expliqué que… Ce qui se passe entre elle et moi n’a pas vraiment de nom. Depuis quelques temps, on fonctionne sur une base exclusive. Toujours est-il qu’on ne s’est pas déclaré officiellement en couple, et que je me doute que je passerai après sa carrière en l’état actuel des choses. Autant dire que si elle doit rentrer sur son île pluvieuse et moi continuer ma carrière ici… On gardera simplement de très beaux souvenirs de ces moments passés ensemble.

Penser à ça me mine le moral tout d’un coup. C’est pas le moment. Elle n’est pas partie, elle est en route, justement ! Je quitte le canapé, et ignore les remarques qui me sont adressées : ils vont finir par se lasser si je ne leur fais pas le plaisir de réagir à tout ce qu’ils disent. Je vais dans le coin cuisine de la grande pièce ouverte et ouvre le frigo pour voir si on a de quoi tenir pour quelques jours, encore. « Raclette ce soir ! » Je détourne l’attention de tous ceux présents dans le salon, en train de profiter de la chaleur du poêle, et ils se mettent alors à parler de la passion nous réunissant pour les fromages venant des Alpes. Histoire que le temps file plus vite, je commence déjà à découper tous les morceaux de fromage, remplissant des assiettes complètes. Il en faut pour sept personnes au total !
Le reste du temps s’écoule entre deux trois aller-retour entre le salon, la cuisine, la chambre, à m’occuper, arranger trois fois rien…

Finalement, il est l’heure d’y aller. J’ai des difficultés à cacher le sourire qui anime mon visage, trahissant mon empressement de retrouver Joe, et la joie que cela instille en moi. Je me fais une fois de plus charrié par les copains qui ne loupent évidemment rien de mon comportement. Mais je ne m’attarde pas, ne réponds pas à leurs petites attaques ridicules et m’empare des clefs du 4x4 pour aller la chercher à l’aéroport.
Je n’ai évidemment pas eu de nouveau message depuis qu’elle est dans l’avion, alors j’espère que tout s’est bien passé. Elle va atterrir dans peu de temps, il faut que je sois là quand elle arrivera.

Au bout de quinze minutes de route, je suis enfin garé, et me dirige vers l’intérieur de l’aéroport, là où se trouve l’arrivée des vols. Je regarde le panneau indiquant les différents avions attendus sur le tarmac. Il y en a un en provenance de Miami. Le seul, et donc le sien. Il vient d’arriver. Je me redresse, scrutant le hall d’arrivée, d’où sortent quelques personnes : l’aéroport est vraiment petit ici, desservant simplement des stations réputées. Enfin, une silhouette se découpe, les cheveux blonds encadrent un visage souriant. Je m’approche un peu, me détachant d’un groupe de personnes à côté de moi : elle me repère, son sourire s’agrandit, le mien aussi. Arrivée à ma hauteur, elle lâche son sac par terre, et je l’enlace de mes bras, plaquant mes lèvres sur les siennes aussitôt. Un long baiser s’ensuit, avant que je ne relâche légèrement ma prise, glissant une main à son visage. « Je suis content de te voir. » Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, me gave de sa beauté, puis attrape le sac au sol et le jette par-dessus mon épaule. De mon autre main, je saisis la sienne, l’attirant tout près, finissant par glisser un bras autour de ses épaules. « Ca a été le vol ? Il s’est mis à neiger il y a environ quatre heures, j’avais peur que ça perturbe ton arrivée. » Je resserre un peu ma prise pour la coller à moi, dépose un baiser contre sa tempe. « Ca va être cool ces quelques jours à la montagne. Je suis garé juste là. » dis-je, tout en indiquant le véhicule face à nous. Une fois les portières déverrouillées, on grimpe à bord : il est temps de rentrer et qu’elle puisse s’installer voire se reposer un moment avant d’être entourée d’une troupe. Il y a Lou, qu’elle connaît bien et qui pourra déjà la mettre en confiance. Après une petite marche arrière et un demi-tour, on se met en route ; je pose une main sur sa cuisse, caressant sa jambe à travers son jean. « Le chalet va te plaire, il est grand, avec un beau salon, des plaids partout, une belle cuisine. Et on a une grande chambre avec une terrasse toute enneigée, et la salle de bains. C’est royal ! »
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Jordan McGrath
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MessageSujet: Re: Ski & raclette (Jotto <3)    Ski & raclette (Jotto <3)  Icon_minitimeLun 17 Aoû - 14:44

A peine étais-je descendue sur le macadam que colère et agacement me reprirent aussitôt. Ce n’est pas que je sois une bourgeoise excentrique et caractérielle ; ou bien ce genre de personne qui, parce qu’elle a les moyens financiers, pète mille fois plus haut que son cul… mais il faut bien reconnaitre qu’être riche a ses avantages. Comme par exemple avoir la possibilité de venir à Aspen en jet privé. Bon sang mais pourquoi est-ce que Duncan l’avait réservé avant moi !!! Pourquoi ?!!!!
Ce n’est pas que prendre un vol commercial me gène. Il y a la première classe et tout - même si la classe éco ne me gène pas, voir parfois moins vu les énergumènes qu’on se traine comme voisin en première - mais là, comme diraient certains, ce vol fut le pompon sur la Garonne !!!
Qu’est ce que ça m’a saoulée putain !!!
Entre la chaleur intolérable de Miami, ces… putains de bourgeois égocentriques qui vont à Aspen "because you knoooowwww it’s soooo hyyyype" mais qui n’ont jamais voyagé de leur vie tellement ils sont lourdingues, mal organisés, et… bruyants…
Je viens de m’enfiler 72h de pure folie, dont facilement plus de 24 enfermées dans une carlingue volante. Entre Londres, Dubaï, de nouveau Londres et Miami, je n’ai qu’une envie : prendre un bain, enfiler un pyjama et me vautrer dans un canapé. Mais non !!! Il a fallut que le dernier vol, celui qui m’amène justement vers la joie, la détente, et l’amo… l’affection, soit à la fois le vol le plus court de ma semaine mais aussi le plus long de mon existence. Je déteste les américains. Je déteste les bourgeois américains. Ils sont hautains, vulgaires, bruyants et sans aucune, mais vraiment aucune classe. Et j’aurais tellement aimé les emplafonner devant leur regard supérieur lorsqu’ils ont capté mon accent britannique. For God’s Sake!!!
Le vol en lui même ça été plus ou moins tolérable. On est passé de chaud à froid avec la climatisation, puis dès qu’on est entré dans ce gros nuage de neige, on est repassé à super chaud parce que dehors il faisait super froid, et là, entre ceux qui ne se poussent pas, ne se dépêchent pas pour descendre de ce putain d’oiseau de métal, je me prends un choc thermique du tonnerre. Mon dieu ce que j’en ai marre là !!! Et cette putain de famille de gros lards nouveaux riches…
Préférant ne pas lutter contre leur allures de ventripotents et leur accents à faire pâlir un écossais, je ralentis, ferme les yeux et inspire profondément. Lorsque je les rouvre j’ai toujours aussi froid, mais au moins je réalise que :
De 1, il neige.
De 2, les vacances commencent enfin.
Et de 3, Otto m’attend à quelques mètres de là…

Otto… Rien qu’à cette idée un sourire franc éclaire mon visage et je m’empresse de rejoindre l’intérieur de l’aéroport pour aller chercher mon sac. Dès que je l’ai en main, je le pose sur un banc, l’ouvre en grand et en sors ma doudoune et mon bonnet. Je ne tiens pas dire non plus que je suis en débardeur et tong. Nooooon. J’avais quand même prévu le pull, la veste et les chaussures pour la neige, et ce, même en partant de Miami (ce qui a pu, je veux bien l’admettre, contribué à ma mauvaise humeur), mais là, il neige carrément !!! Et bien en plus !
Une fois ma veste sur le dos, mon bonnet en main et mon sac sur l’épaule, je me dépêche de rallier les portes de sortie.

Une bourrasque de vent mêlée de neige me bloque momentanément la vue tandis que mes yeux cherchent désespérément et hâtivement un visage connu. Lorsque je l’aperçois enfin, tout emmitouflé dans sa doudoune, mon coeur bondit de joie. Je dis un gros chut à ce dernier -on a pas besoin de s’exciter comme ça pour si peu hein !- et rajustant mon sac sur l’épaule je lui fais signe de la main, ou plutôt du bonnet, que j’agite vivement. Je file alors dans sa direction et parvenue à sa hauteur je lâche mon sac et ouvre grand les bras tout en lâchant un profond soupire. Enfin !!!! Enfin arrivée à destination ! Et enfin avec lui !
Otto m’enlace et plaque ses lèvres sur les miennes pour un long et agréable baiser. Les gestes et les mots qui suivent me réchauffent le coeur et me rendent heureuse plus que je ne le devrais.
Je le contemple, mes yeux pétillants de joie, et observe son nez et ses joues rougis par le froid. Je commence à en avoir mal aux miennes de joues à force de sourire à pleine dents comme ça.
« Ce que je suis contente aussi !! Mon dieu quelle semaine ! Et si tu savais ce vol ce que ça m’a saoulée… » Je m’apprête à continuer lorsque la famille American Dad passe près de nous, aussi discrets et gracieux que les dindes sauvages massacrées pour Thanksgiving. Me figeant instantanément sur place afin de maitriser tant bien que mal ma rancune tenace et mes désirs meurtriers, je regarde passer la famille, les lèvres pincées en un sourire stoïque et les narines dilatées sous l’effort que je mène pour me calmer. Les dindes passent, faisant comprendre à Otto, par leur chahut et leur démarche, combien ce vol m’a été pénible.
Dès qu’ils s’éloignent, je reporte mon attention sur mon compagnon, et lui murmure dans une moue exagéré et dramatique « Le rang à coté de moi !!! J’ai eu envie de les étrangler au moins mille fois ! »

Il me parle de la météo, je le rassure sur les capacités de notre pilote, puis après un baiser déposé sur ma tempe il m’entraine loin du flot d’arrivants. Je récupère mon sac d’une main et lui crochète le bras de l’autre, bien décidée à ne pas le quitter.
Je le suis jusqu’à la voiture, et jette mon sac dans le coffre. Une fois installée sur le siège passager, je regarde un peu autour de moi, et souffle. Je relâche ainsi toute la pression accumulée ces dernières heures, voir ces derniers jours. Je suis à Aspen, pour des vacances, avec Otto et des amis, et il neige. La joie me submerge à nouveau, amplifiée par le paysage féérique des flocons tombant et virevoltant dans l’air. Je me tourne alors brutalement vers Otto, lui offre mon plus beau sourire puis attrape son visage entre mes mains et l’attire à moi afin de déposer un baiser fougueux sur ses lèvres. Voilà !! J’en avais envie. Satisfaite d’avoir exprimé ma pulsion, je le lâche et entreprends d’attacher ma ceinture dans un nouveau soupire de bien être. Il m’explique alors que le chalet devrait me plaire et me le décrit un peu.
« Oh ça à l’air sympa comme tout ! Vous y êtes combien ? En dehors de Lou je ne connais personne c’est ça ? Elle est venue avec quelqu’un ? »
Je pose la question, on ne sait jamais. Avec Lou on peut toujours s’attendre à tout. Cette fille, c’est une rencontre d’un soir, dans un bar et le meilleur trip de ma vie. Un coup de foudre amical (enfin… ça aurait pu déraper assez facilement), où pour la première fois de ma vie j’ai fait la rencontre d’une fille aussi folle et décomplexée que moi, tout en étant issue de la Haute. Un vrai régal. Et depuis nous essayons de nous voir chaque fois que nos emplois du temps nous le permettent, soit pour aller boire un verre, ou bien aller faire du crossfit, ou autre activité loufoque. Le fait qu’Otto et elle se connaissent ne fut pas vraiment une surprise puisque c’est Lou qui m’a dirigé vers l’écurie d’Otto, entre deux verres, lorsqu’on parler placements financiers…
Par contre, le fait de s’afficher ”en couple” avec Otto, et devant Lou, ça c’est une surprise, et une  grande première.

Et si je ne suis pas une fille d’ordinaire stressée par les relations humaines, et qui s’assume complètement, là je dois dire que je n’en mène pas large. Pour moi, ces quelques jours de vacances, j’ai beau le nier avec fougue, ça représente un sacré challenge. C’est la première fois que je vais rencontrer les amis d’Otto, et aussi la première fois que l’on s’affiche en public autrement que comme juste collègues ou patron/employé. Et puis moi ces histoires de couples et d’étiquettes ça m’angoisse outre mesure. Je ne suis pas pour l’engagement. Otto non plus. On le savait tous les deux lorsque nous avons commencé à nous fréquenter en dehors du bureau et des pistes de cross. C’était juste du fun, du bon temps, respectueux mais sans pression, et surtout sans attache. Sauf que depuis quelques temps, je me surprends à le languir, il a déjà croisé mes parents (le big boss étant venu contrôler ses investissements), mon frère (bien trop envahissant), et même Gloria commence à l’accepter. Alors lorsqu’il m’a proposé ce séjour à Aspen avec ses amis, j’ai d’abord paniqué, puis boudé, et finalement j’ai dit oui (merci les encouragements familiaux.) Au final c'est un énorme pas en avant pour moi, et un effort surhumain que je fais là.
Au fur et à mesure que la voiture s’avance dans la ville je sens mon coeur qui accélère comme un malade. Putain mais qu’est-ce que je fous là ?! Je panique. Allooooo, je panique !!! Faites quelque chose !!!!

« Ohhhh un renne ! Des rennes !!!! Incroyable. »

Rien de mieux pour faire taire mon cerveau. Me montrer des animaux ! Nous passons devant multitude de bars, restaurants, échoppes, magasins de sport, tous somptueusement décorés pour les fêtes de Noël qui approchent progressivement. Et cette vision d’un traineau du Père-Noël avec ses rennes m’a ramené à l’aspect féérique de ces petites vacances. Allez ma grande, c’est juste pour se détendre, du fun, sans pression.

Chassant mon stress, j’entreprends alors de lui conter ma semaine précédente et les voyages que j’ai effectué pour cela. C’est barbant à souhait mais au moins il m’écoute, et comprend que j’ai besoin d’évacuer afin de clôturer comme il se doit ma semaine de boulot. Je suis toujours en train de lui parler de la bouffe bizarre de Dubaï lorsqu’Otto gare enfin la voiture devant un magnifique chalet. C’est magique. J’en reste bouche bée. « La vache ! C’est beau ! »
Je sors de la voiture, récupère mon sac dans le coffre et le suis dans l’entrée en lui tenant la main. De nouveau mon coeur s’accélère, et j’ai soudainement très chaud lorsque j’entends des bruits de pas venir à notre rencontre.
Soudain un cri strident déchire l’air et une furie brune me saute dans les bras. J’éclate de rire sous la surprise et l’agitation et répond à mi-cri, en signe de ralliement, à une Lou aussi hystérique que d’habitude. La miss se calme enfin, et je fais alors la connaissance des autres amis de Otto. Je parvins à faire bonne figure, merci Lou et mes années d’expériences à jouer les hypocrites dans les Hautes Sphères, mais au fond de moi je suis gênée à mort, et mal à l’aise au possible. Heureusement Lou est là pour m’accaparée un peu, ainsi que l’attention, et ne pas me faire apparaitre comme juste : la copine d’Otto.
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Otto Winspire
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MessageSujet: Re: Ski & raclette (Jotto <3)    Ski & raclette (Jotto <3)  Icon_minitimeVen 21 Mai - 19:43

Le colis est récupéré, je répète le colis est récupéré. Le sourire que j’arbore ne me quitte pas alors que je viens de retrouver Jordan. On va directement à la voiture sans tarder et sans rester davantage dans le froid pour rien. Je règle le chauffage afin qu’on reste au chaud jusqu’à arriver au chalet, d’autant plus que la transition a dû être assez brutale pour elle. J’ai à peine le temps de lui jeter un regard et me tourner vers elle, qu’elle m’attrape et m’attire, m’offrant un baiser des plus langoureux. Je glisse une main dans sa nuque, caressant sa peau, glissant mes doigts dans ses cheveux blonds et me perds un peu dans cet échange spontané. Puis elle relâche sa prise, et s’attache. Un sourire en coin me vient. Un peu plus et je la faisais basculer sur les places arrières. Peut-être le craignait-elle et c’est pourquoi elle s’est attachée si rapidement ! Maligne.

Pour calmer un peu ce palpitant qu’elle réussit à affoler en un claquement de doigt et ces idées de rapprochement corporel, je me lance dans une description sommaire du chalet. Le but est de lui donner envie sans tout lui dévoiler. Je pense qu’elle va vraiment aimer l’endroit, l’aménagement et la quiétude du lieu. Bon, quiétude, tout est relatif avec une Lou de la partie… Tiens, on y vient ! Elle évoque le prénom quelques secondes plus tard. Et ses questions arrivent. Je sens une pointe de stress dans sa voix et comprends rapidement la cause. « On est pas trop nombreux, avec toi on est sept. Il y a Lou que tu connais donc, puis Maddy, Luke, ils fricotent un peu tous les deux, Sam et Pete, deux autres copains qui essaieront bien entendu de me faire passer pour un abruti à la moindre occasion. Mais ils sont sympas, tous, tu verras. Et Lou, je crois qu’elle s’est déjà trouvé quelques copines dans la station, il me semble avoir vu une rousse sortir du chalet ce matin. Lou quoi. Demain elle nous ramènera une brune. » Je hausse les épaules, un sourire amusé sur les lèvres en pensant au défilé de coups d’un soir qu’on risque de voir passer. Pete et Sam, tous deux célibataires, risquent d’assez mal le vivre d’ici la fin du séjour, mais que peut-on y faire si Lou les surpasse en matière de séduction ?! « Peut-être qu’elle repartira accompagnée... On sait pas, le coup de foudre qui frappe ! »
Soudain, elle s’exclame en apercevant la faune locale. Ca me fait rire. Et je pense tout à coup à ce que m’ont dit les voisins, croisés dans l’allée des chalets, il y a deux jours de ça. « Oh d’ailleurs ! On a des voisins dans un chalet pas très loin qui m’ont dit que des lynx étaient venus sur leur terrasse il y a peu de temps. Leurs caméras de surveillance ont tout filmé, ils sont venus tôt sur le matin. On en verra peut-être ! »

Puis, elle me déballe tout ce qu’elle a dû faire ces derniers temps pour le travail. Des expériences les plus excitantes, aux plus importantes, jusqu’aux plus ennuyeuses et anodines de son quotidien. Elle parle à une vitesse folle, et je ponctue de temps en temps, simplement pour lui laisser savoir que j’écoute bien ce qu’elle me raconte. Plus elle en parle, plus je sens que ce séjour tombe à pic et que j’ai probablement bien fait d’insister un peu lorsqu’elle m’a opposé quelques hésitations à cette idée. Elle va pouvoir laisser tout ça de côté, profiter de quelques jours de calme et avoir l’esprit à peu près libre. En tout cas, je ferai en sorte de lui changer les idées, de troquer des chiffres contre des jolis souvenirs.
Enfin arrivés devant le chalet, je laisse la voiture dans la cour, et je vois le regard azur de Joe se poser sur la bâtisse. L’exclamation suit rapidement ; j’en étais sûr. Je devine à son expression qui se referme qu’elle est en train de se mettre la pression pour rien. C’est dingue, elle a l’air bien plus sûre d’elle au travail quand elle explique un projet devant toute une assistance qui l’écoute. Je détourne mes yeux d’elle, fais comme si de rien n’était et on rejoint l’entrée du chalet, sa main dans la mienne. A peine ai-je refermé la porte derrière nous que ma meilleure pote complètement cinglée saute sur Jordan en hurlant sa joie de la voir ici. Je me détache un peu du duo hystérique, conscient que cet accueil détendra un peu l’atmosphère pour ma… boss. Je me retourne, et la débarrasse tant bien que mal de sa veste et de son bonnet qui rejoignent le reste des affaires suspendues dans l’entrée. Puis, lorsque Lou finit par la laisser respirer un court instant, je profite de l’occasion pour la faire entrer dans la pièce principale : dans le salon, Sam, Pete et Maddy sont étalés sur les canapés, Maddy ayant opté pour la place de choix près du poêle à bois. Quant à Luke, il est dans la cuisine, au-dessus d’une grosse casserole : « Lou, ramène-toi, on n’a pas fini ! Oh, salut Jordan, moi c’est Luke ! » dit-il en apercevant ma copine. Il pose sa cuillère en bois, s’essuie les mains dans un torchon et s’approche pour lui faire un check puis l’attire pour lui offrir une étreinte amicale. Puis, en cœur, les trois squatteurs du canapé saluent Jordan, Maddy lui offrant un grand sourire puis m’envoyant un discret clin d’œil tandis que les garçons gagnent l’attention de la jolie blonde.

Lou s’exclame alors : « On a préparé du vin chaud pour t’accueillir comme il se doit ! Il est presque prêt ! » - « Ouais et c’est pas grâce à toi ! » rétorque aussitôt Luke. Des rires s’élèvent, puis j’annonce qu’on s’éclipse pour que Jordan s’installe et dépose ses affaires. « Oui, oui prenez votre temps pour… l’installation. » laisse glisser Maddy, un sourire mutin aux lèvres. « On sera à l’heure pour le vin chaud, pas besoin de venir toquer à la porte ! » je réponds aussitôt, en lui envoyant un doigt d’honneur tout en m’emparant du sac de Jordan dans une main, et de sa main dans l’autre pour l’entrainer jusqu’à notre chambre. J’ouvre la porte et pose le sac dans un coin. « Je te fais visiter, donc le lit : tout confort ! Puis là, tu as la salle de bains… elle est top. » Je la laisse regarder l’endroit, puis lui attrape la main de nouveau : « Tiens, viens voir la petite terrasse qu’on a avec la chambre ! » Je ne lui ai pas dit, mais il y a un mini jacuzzi sur notre terrasse réservée à la suite. « J’espère que t’as oublié ton bikini à Dubaï… » je murmure, un sourire de sale gosse aux lèvres. Je l’attire à moi, referme la porte pour garder la chaleur de la chambre, et l’embrasse, d’abord sagement, puis mes mains se veulent baladeuses et le baiser plus torride. J’y mets un terme en remontant mes mains à son visage, écartant le mien de quelques centimètres « Tu sais quoi ? Tu m’as manqué Jordan McGrath. »

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